Etape 15 - Bayon - Les fabuleux bas-reliefs du temple
Mercredi 31 janvier 2018. La danse des bas-reliefs du Bayon***. Etourdissante. Quelques 10.000 personnages, tous différents, décorent les galeries du premier niveau.

Les fresques de la galerie Est relatent les sanglants exploits de l'armée khmère contre les Chams, tandis que celles de la galerie Sud témoignent de la vie quotidienne des Khmers au XIIe siècle : pêche, chasse, combats de cochons, scènes de marché, accouchement, etc.

On peut aussi y admirer la bataille du Grand Lac Tonlé Sap, et divers duels.

Sa décoration est d'une exceptionnelle richesse, à l'apogée de l'art bouddhique mahayana, elle est comme corsetée dans un périmètre extrêmement réduit d'environ 150 m de côté pour l'enceinte extérieure.

Les bas-reliefs du temple évoquent le passé d'Angkor, avec de nombreux détails empruntés à la vie quotidienne. Selon Bernard-Philippe Groslier, « Pour la première fois les sculpteurs khmers purent laisser aller leur ciseau au gré de leur inspiration. »

La beauté de ces bas-reliefs est à couper le souffle. L'imagination est à son comble, la finesse des sculptures étourdissante, créant un mélange époustouflant de sensualité, de force et de mysticisme.

Les scènes de la vie quotidienne répondent aux parades militaires, aux butins ramenés par les souverrains. Ici, des poissons de toutes espèces et de toutes tailles surgissent de l'eau, là du gibier galope au milieu de la forêt tropicale, ailleurs, des courtisans viennent rendre hommage au roi, l'armée royale défile majestueusement. Exceptionnel.


Debout sur son char de guerre, le souverrain conduit la manoeuvre, lance ses armées, dirige son armée...

... et l'armée lui répond, s'engage dans le combat. Les soldats brandissent leurs lances au-dessus de leur tête, tiennent dans leur main gauche de petits boucliers, écrasent littéralement leurs ennemis.

Le souverrain s'engage dans la partie, et , assis sur son cormac, rue au milieu de la mêlée avec son éléphant de guerre. Epoustouflant.


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